Vampire X Bandit : Le retour [PV Bella ^^] - Partie 2

Falhen semblait moins inquiet suite aux explications de Rose. Alors c'était vrai, le côté vampire de Saër s'était également réveillé, mais autant Rose que lui, ils n'avaient aucun souvenir net du passé. Il soupira de soulagement, s'apprêtant à se lever mais s'arrêta quand Rose coupa son frère pour lui dire simplement :

"Je te passe Falhen."

Il prit un air surpris et Rose mis le haut parleur. On entendit alors la voix de Hataï dans la pièce, celui-ci semblant plus sévère qu'à l'accoutumer et particulièrement soucieux.

"Comment ça Falhen ?! Mais, Rose !
-Elle n'a rien."

Hataï resta un peu silencieux à cette phrase et soupira de soulagement après quelques secondes.

"Vraiment rien ?
-Hier soir, je suis passé dans la rue et je l'ai vue tomber dans un fossé. Elle s'est un peu égratignée et elle semblait épuisée, je l'ai ramené dans ma chambre pour qu'elle se repose.
-Dans sa chambre ?!!"

C'était la voix de Koaru qui avait soudain retentit. Falhen avait ramené une main sur son oreille d'un air douloureux : c'est que ça fait mal aux oreilles ce genre de machines ! Hataï lâcha un long soupir.

"Koaru, calme-toi, Falhen a sûrement une explication ! N'est-ce pas ?, demanda-t-il d'une voix plus grave et menaçante.
-J'habite à l'hôtel, s'empressa de préciser Falhen. C'est temporaire, mais du coup c'était le seul endroit où je pouvais ramener Rose, mais ne vous inquiétez pas je ne lui ai rien fait. J'ai simplement dormi dans le fauteuil", ajouta-t-il en se massant le cou.

Hataï resta silencieux alors que Koaru semblait s'être éloigné pour crier toutes sortes d'insultes que Falhen aurait préféré ne jamais connaître. Mais finalement, le premier se calma très rapidement en laissant l'autre s'énerver dans son coin, reprenant la parole :

"Elle a mal ?
-Un peu, elle est tombé au mauvais endroit, mais ce soir cela devrait aller beaucoup mieux. Elle a juste besoin de se reposer, je la ramène dès ce soir.
-Je vois... Et que faisait-elle hier soir ?"

Falhen releva les yeux vers Rose, un moment hésitant, mais finalement répondit :

"Elle a ramené un ami chez lui, et sur le retour est mal tombée.
-Je comprends, soupira Hataï. Je suis rassuré, mais pas complètement encore...
-Je la ramènerai sans fautes avant la nuit tomber, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, je peux comprendre ton inquiétude.
-Merci", se contenta de souffler Hataï, plus détendu.

Rose écouta attentivement se qui se passer au téléphone puis soupira de soulagement quand Falhen expliqua ce qu'il c'était à peu près passer, heureusement qu:il était la pour elle, si seulement il pouvait ne pas être bizarre et l'aimait tout simplement sans l'avoir dit quelle ne lui appartenait pas.

Rose soupira de soulagement et quand Famhen eut fini elle pris le téléphone et dit au revoir à son frère demandant à Koaru de se calmer si possible.qu'elle était juste maladroite c'était,pas la fin du monde quand même, elle n'avait,rien de casser.

Elle raccrocha le téléphone pour enfin respirait sans avoir peur que ses frères ne lui crie dessus.

Rose: rho sa craint se soir merci beaucoup Falhen je sais pas comment il aurait réagis si il aurait su que je me suis fais agresser.

Elle regarda ses bandages, elle en avait étrangement partout, en sentant même dans le coup et sur sa main c'était trop bizarre.
Elle commença à retirer un peu le bandage pour voir ce qu'elle avait en dessous et bien vite elle remarqua deux petit trou ce qu'elle ne compris pas pourquoi elle avait sa.

Rose: c'est quoi se truc?!

Falhen tourna un air surpris vers Rose. Elle regardait les morsures sur son corps d'un air choqué et paniqué : c'était compréhensible, tant d'inquiétude. Il soupira, demandant avec un semblant d'ironie au fond de sa voix :

"Tu veux la vraie version ou la version pour te rassurer ?"

Il soupira, détournant les yeux pour fixer le sol de la chambre avec un regard plus calme et inquiet, hésitant. Il ne savait pas vraiment comment lui expliquer, et aurait préféré à ce moment-là avoir Calior à ses côtés. Il aurait pu lui dire s'il devait expliquer la réalité ou non. Il passa une main moite dans ses cheveux, se pinçant les lèvres en hésitant.

"Rose, ne t'inquiète pas, tu n'as pas été agressée. Quant à ses blessures, ce n'est rien, à la fin de la journée elles ne paraîtront plus déjà."

Il s'approcha d'elle pour remettre doucement son bandage, et allant prendre une chemise dans un tiroir la tendit à Rose d'un air un peu gêné, toujours aussi hésitant :

"Tu ferais mieux de mettre au moins ça, puis reste ici pour te reposer. Je vais rester avec toi, de toutes manières il me faut attendre..."




Ce dimanche, c'était le jour de sortie pour d'autres. En effet, si certains n'étaient pas sortis la veille, ils profitaient d'avoir fait leur devoirs pour aller traîner dehors. Lod enroula un autre pan de sa longue écharpe autour de son cou en se frottant les mains. Il avait neigé la veille, et à présent les rues complètement couvertes de blanc étaient particulièrement froide. Il avait profité de la veille pour se reposer et travailler, et ce jour-là avait décidé de sortir un moment pour aller promener, se disant qu'il rencontrerait peut-être quelqu'un qu'il connait en chemin.

Il arriva vers les boutiques, s'attardant un instant sur les vitrines. C'était déjà Décembre, et à la fin de la semaine qui suivrait ils seraient en vacances. Bientôt, les fêtes de fin d'année arriveraient ; est-ce qu'il devrait profiter du fait qu'il n'y avait encore personne dans les boutiques à cette période du mois pour acheter des cadeaux ? Il pourrait en acheter pour sa famille, mais aussi pour ses amis. Voyons... Un accessoire sympathique pour Rosa, peut-être aussi pour Rose, un livre pour Adrian... et pour Calior ? À cette pensée il prit un air embarrassé : il aimait bien Calior malgré son comportement complètement tordu, mais il n'avait aucune idée de ce qu'il pourrait lui acheter pour les fêtes...

"Haa, si seulement je connaissais mieux Calior..."

Sur le chemin de Lod les boutiques se faisaient nombreuse, et sachant que Noël se faisait proche les personnes commençaient déjà leur achat de Noël, Calior, d'ailleurs décida de ne pas aller voir Falhen pour s'occuper des faites les magasin, évidament il se souvenait de tout mais cela n'empêchera pas de les d'aires pour se faire plaisir surtout si ils finiraient pour retourner dans le passé.
Quel idée bizarre se dire que bientôt il n'aurait plus tout sa, pourquoi ils auraient venu ici si on devaient leur reprendre leur nouvelle vie, c'était injuste de savoir sa alors qu'il voyait les autres personnes la à faire leur courses comme si n'était bizarre.

Calior sortie d'une boutique puis vit Lod au loin cherchant quelque chose en tout il en avait l'air.
Il alla jusqu'à lui et se contenta de lui prendre le poignet le tournant vers lui.

Calior: tient salut Lod qu'est-ce que tu fait ici?!
Il lui sourit grandement surpris de le voir en plein ville ainsi seul, c'était un peu triste de le voir ainsi seul dans la ville.

Rose dans son lit regarda Falhen remettre le bandage lui disant que ce n'était rien, mais quand même pourquoi cela ressemblait à des morsures, elle s'etait fait mordre par l'homme qui l'avait agresser?

Elle fixa Falhen un long moment, puis se demanda ce qu'il faisait le soir en plein nuit de froid dans les parage de l'appartement de Saer, c'était loin de chez lui.

Elle réfléchit ainsi un long moment avant de se dire qu'elle devait rêver et arrêter de penser à se genre de chose puis entoura Falhen de ses bras autour de son cou et le ramena a elle pour l'enlacer tout doucement pour ne pas se faire mal, heureusement que c'était moin douloureux cas son réveille.

Elle ferma les yeux profitant de se moment puis au bout d'un moment regarda Falhen dans les yeux et l'embrassa, comme une petite copine embrasserai son copain, c'était très banal pour un couple.

Falhen pensa un instant que Rose allait simplement se coucher. Même quand elle le prit doucement dans ses bras, il la laissa faire, comme pour la laisser se rassurer... Mais le contact avec ses lèvres lui arracha un mouvement de recul et un air choqué, surpris. Il sentit une douleur pourfendre son cœur, partagé entre raison et désir. Il aimait Rose, mais dans le passé, elle restait sa sœur. Il toucha doucement ses propres lèvres d'un air soucieux en secouant la tête.

"Non, Rose, je suis désolé..."


Il se releva, se frottant légèrement le bras en signe d'embarras en se dirigeant vers la kitchenette, cherchant à s'éloigner le plus possible de Rose sans pour autant s'enfuir de trop. Il prit une tasse avec un léger soupir.

"Euh... Tu veux un thé peut-être ? Layla m'en a un peu laissé..."




Lod sursauta en sentant une emprise se refermer sur son poignet, laissant échapper un cri de surprise avant de se retrouver nez à nez avec Calior. Il loucha d'embarras, les joues légèrement rouges.

"Ah ! Ah... Calior..."

Le blond sourit timidement face au grand sourire de Calior. Il semblait rayonner pour un jour d'hiver, lui. Au contraire, Lod semblait toujours aussi discret ; il avait toujous été très timide, il avait du mal à se faire des amis à cause de cela alors qu'il était d'une gentillesse et d'une douceur à toute épreuve. Face à la question de Calior il baissa les yeux avec un sourire nerveux, jouant avec ses doigts.

"Eh ben... Je pensais faire le tour des boutiques, jeter un oeil à ce qu'il y a... Pour la fin d'année, Noël, tout ça..."

Il releva un peu la tête vers Calior sans le fixer dans les yeux, son regard perdu au niveau des épaules de son camarade.

"Et toi ? Qu'est-ce que tu fais là ?"

Profitant de ce moment pour se sentir bien dans les bras de son copain, se rassurer sur la mauvaise soirée qu'elle avait passer, mais jamais elle n'aurait cru que son propre copain l'enverrait sur les roses, partant le plus loin possible d'elle, et cela ne lui plus pas vraiment mais quand il changea de conversation, elle se mît à rougir de honte, pourquoi il lui faisait sa?

Rose plaça ses genoux près de son menton entourant ses jambes de ses bras commençant à pleurer à chaude larme.
Rose: pourquoi tu ne veux pas de moi? Je suis pas assez attirante, ou pas assez intelligente comme les autres filles de mon âge?

Elle continua de pleurer grandement ne comprenant pas du tout sa réaction.
Rose: pourquoi tu as accepter que je soit ta copine si c'est pour ne pas avoir envie de moi? Pourquoi tu n'es pas comme les autres mec qui aime leur copine et leur prouve?

Elle le fixa droit dans les yeux , alors que ses joues étaient tremper de pleur.
Rose: pourquoi tu ne veux pas de moi?


Calior sourit à Lod, il était vraiment mignon comme sa et sa façon d'être timide le rendait très craquant.

Calior: je voulait me promener pour prendre l'air, j'adore cette ville.
Il lâcha Lod le fixant un petit moment songeur.
Il savait que depuis qu'il avait repris la mémoire du passé il se sentait différént , ressentant des attirance envers les hommes plus que les femmes, mais comment montrer cela quand dans le passé, cela était interdit.

La question était très difficile pour Falhen : s'il voulait de Rose ? Évidemment ! Mais pas vraiment de cette Rose là, il voulait retrouver la véritable Rose, celle qui était entourée d'une famille qu'elle aimait, une famille qui n'était pas liée à elle par le sang mais qui était tout de même la sienne. Lui se sentait toujours à part par rapport à elle, mais ce qu'il voulait c'était retrouver son époque, ces épaules sur lesquelles il s'appuyait toujours, ces personnes qu'il aimait... Même si ce n'était pas toujours comme on l'aurait voulu.

Il baissa la tête avec un soupir et continua de marcher jusqu'à la kitchenette, allant faire chauffer de l'eau avec un air attristé. Pourquoi il ne voulait pas d'elle alors maintenant ? Parce que ce n'était pas vraiment elle à ses yeux ?

"Il y a plusieurs raisons, des causes à effets très diversifiées, ce serait difficile d'expliquer clairement. Je ne te déteste pas Rose, bien au contraire, mais je ne peux pas me permettre de t'aimer. Il y a déjà une raison bien personnelle, et la seconde..."

Il posa la tasse sur une table, silencieux. Seul le bruit de l'eau en train de bouillir se faisait entendre dans la pièce. Il finit par pousser un long soupir, s'accoudant au mini-bar en regardant Rose droit dans les yeux, de ce regard à la fois sérieux et pas vraiment qu'il avait d'habitude avant qu'il ne se retrouve perdu ici : oui, il n'était plus seul maintenant, bientôt ils retourneraient chez eux, mais il fallait attendre encore un peu.

"Rose, n'y a-t-il que moi que tu aimes ? Ton amour pour moi est-il sûr et infaillible ? Réfléchis..."



Lod prit un air interrogateur et embarrassé en voyant Calior le fixer ainsi ; ce regard le rendait nerveux. Mais après quelques secondes, voyant qu'il ne réagissait pas il se pencha un peu vers lui pour le regarder de plus près, en toute innocence, l'air interloqué.

"Un problème ?"

Il pencha la tête sur le côté, passant rapidement sa main devant ses yeux en clignant des yeux, un petit sourire interrogateur sur les lèvres.

Rose resta la un moment réfléchissant un long moment mais ne voyait vraiment pas, comment elle pourrait en aimer un autre.
Rose:....mais non il y en a pas d'autre..s'il te plaît crois moi!

Elle s'assit sur le côté de lit le regard tellement triste qu'elle avait envie de pleurer.
Rose: je te le jure..
Elle sentit une larme couler de sa joue sentant son cœur se déchirer, elle ne voulait pas le quitter, elle l'ai'ait tellement elle n'avait jamais aimer quelqu'un comme sa .. Jamais..

Du côté de Calior celui ci était dans ses pensées et vit bientôt une petit tête toute mimi le fixant droit dans les yeux.
Il laissa se regard un long moment qui parut une éternité puis il fini par sourir et approcha sa tête jusqu'à déposer un doux baiser sur les lèvres de ce pauvre Lod qui ne devait pas comprendre ce qu'il lui arrivait.

Calior: ne me regarde pas d'aussi près sa me fait craquer..
Il sourit riant un peu de sa bêtise, c'était vrai depuis leur apparition dans ses monde il se sentait éprouver des sentiments pour le même sexe que lui et il commençait enfin à se l'avouer et pourquoi pas avec Lod?

Falhen la regarda un instant et sourit légèrement en coin, posant son menton dans sa paume de main. On se rendait compte avec ses mimiques qu'il avait une apparence très efféminée malgré son caractère, mais celui-ci pour une fois ne faisait pas vraiment attention à ce à quoi il pouvait bien ressembler à cet instant. Son sourire était simplement à cheval entre le sourire rassurant et celui quelque peu froid et mauvais.

"Je comprends. Je suis très heureux de le savoir, Rose. Je t'assure, j'en suis flatté..."

Il se redressa, arrêtant l'eau avant qu'elle ne se mette à déborder du contenant, cherchant dans les sachets que Layla lui avait apporté un thé qui pourrait plaire à ses papilles ; il ne pensait pas trouver des boissons aussi agréables à cette époque...

"Mais je ne peux pas. J'ai mes propres raisons, malheureusement..."

Il baissa un instant les yeux, l'air plus attristé, et ajouta avec un sourire un peu forcé :

"Je sais même pas pourquoi tu t'accroches à moi Rose : je ne t'apporterai que du malheur. Tu t'en rendrais bien vite compte, et puis il y a quelques autres raisons... Rien qui ne soit en rapport avec toi, enfin pas avec toi présentement évidemment, mais suffisamment important pour que je m'abstienne. Trouve-toi quelqu'un de mieux pour toi Rose."

Il prit sa tasse, vérifiant la température de l'eau avant d'en boire une rapide gorgée, allant s'asseoir sur le fauteuil non loin du lit sur lequel Rose se reposait, lui adressant cette fois-ci un sourire rassurant, doux. À l'époque, si Rose voulait sortir avec lui, il aurait sauté sur l'occasion, mais il avait tant été rejeté qu'à présent il ne voulait plus insister.

"Tu es plus... comment dire ? Plus une sœur pour moi, je n'ai pas envie de te faire souffrir par ma personne, je me suis un peu réveillé et je sais que ma précédente folie a été de trop. À croire que je n'avais pas pu résister à tes demandes, mais il faut que tu comprennes maintenant que je ne peux pas."




Lod recula d'un coup après le baiser de Calior, lâchant un cri de surprise en se plaquant à la vitrine derrière. Il avait littéralement viré au rouge écrevisse et fixait son interlocuteur d'un air ahuris à présent. Les passants leur accordèrent des regards méchants, mais cela le blond n'y fit pas trop attention, l'air très embarrassé.

"C-c-craquer ?! Calior, arrête de te moquer de moi, tu me fais peur à chaque fois !", s'exclama-t-il en prenant un air se voulant sévère.

Se voulant était bien l'expression de l'instant, car en effet il semblait plus bougonner d'un air boudeur tout en retenant difficilement ses bégaiement nerveux et embarrassés qu'autre chose. Contrairement à d'autres, le contact avec une personne de son époque n'ébranlait pas sa mémoire ; ou plutôt, le contact avec Calior, puisque celui-ci n'était autre que l'un des seuls à qui il n'avait jamais parlé par le passé. Par ailleurs, présentement, il ne sentait que beaucoup de gêne et d'embarras en sa présence ; la honte face à quelqu'un de si aisé !

À ce moment précis le cœur de Rose se brisa en morceaux, alors voilà il la laisser tomber, la considérant comme une sœur et non comme sa petite copine, tout était fini elle ne pourrait plus retrouver un amour aussi fort.

Rose fixa Falhen les yeux brillant près à pleurer alors que lui buvait tranquillement son thé et ne voulait plus réfléchir à cette question, mais où était l'intérêt si c'était pour savoir qu'elle l'aimait mais pas lui?

Elle se leva du lit malgré quelques douleur ne voulant rester plus longtemps, elle voulait juste disparaître à ce moment précis, partir loin d'ici.

Rose: comment tu peux me faire sa?

Elle alla prendre son portable et envoya rapidement un message à Koaru en lui demandant de venir rapidement avec des vêtements pour elle, et que Falhen venait de la quitter..
Rose: tu te rend compte que si je pars je ne reviendrais plus?
Elle attendit la réponse de Falhen pour envoyer se message, si vraiment il ne revenait pas sur ces paroles elle l'enverrait même si elle savait d'avance que c'était fini.

Calior sourit innocent, pourquoi ferait-il une blague aussi méchante, si il faisait sa c'était pour une raison simple.
Calior: pourquoi tu ne veux pas? Tu n'es pas gay c'est sa?
Il haussa les épaules un peu déçu tout de même.

Calior: je peux comprendre c'est pas grave tu s'es.

Falhen regarda un instant Rose. Il ne semblait pas vraiment comprendre la situation, ne comprenait pas du tout ce qu'était en train de faire Rose, mais hors de question de la laisser sortir dans un tel état : ses morsures n'étaient pas encore guérit et elle était encore très pâle. Il posa la tasse un peu précipitamment, se relevant pour se diriger vers elle avec un air quelque peu paniqué.

"Rose, tu ne comprends pas !"

Il s'approcha d'elle, posant doucement ses mains sur ses joues, les caressant en douceur avec un léger frisson désolé. Il ne parvenait décidément jamais à résister à cette personne, son cœur lui faisait mal rien que d'y songer un seul instant.

"Des raisons très complexes me poussent à ne pas pouvoir t'aimer, si je t'en parlais ne serait-ce qu'un instant tu me dirais fou. Déjà pour le moment je sais qu'à tes yeux je n'ai pas toute ma tête, et ce n'est certainement pas faux..."

Il resta un moment silencieux, cherchant ses mots. C'était si difficile de tout expliquer, de tout exprimer ainsi, mais finalement il poussa un long soupir, passant sa main dans les cheveux de la jeune fille pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. Ce contact chaleureux lui donna envie de le prolonger, mais il se força à reculer, l'enlaçant en posant sa tête sur son épaule, triste et fébrile.

"Essaie de comprendre, il faut que tu attendes... Je t'en prie, attends juste encore un peu..."




Lorsque Calior lui posa la question du tac-au-tac, Lod laissa échapper un bruyant "QUOI ?!" en devenant encore plus rouge. Il se mit à trembler, complètement figé, incapable de répondre quoique ce soit en balbutiant tout ce qu'il pouvait et cacha son visage dans son écharpe. D'un peu plus et de la fumée lui sortirait par les oreilles. Il releva un peu la tête pour regarder Calior, les yeux un peu humide tant il avait honte.

"Oui, enfin, non, enfin... Mais j'en sais rien moiii !"

Rose regarda Falhen allait vers elle avec une rapidité qui semblait inquiétante comme si il allait lui prendre le portable des mains, mais au contraire et pris son visage à deux mains et lui parla doucement avec tendresse avant de lui déposer un baiser si doux et délicat.
Elle laissa tomber le téléphone et enlaça Falhen, elle ne voulait pas qu'il parte, elle le voulait pour elle seul, rien que pour elle ne voulant pas attendre et oui elle ne comprenait pas! Elle ne comprenait pas pourquoi deux êtres qui s'aiment ne pouvait rester ensemble!

Rose se laissa pleurer s'accrochant à Falhen même en danger elle n'aurait lâcher son amoureux.
Rose: je ne veux pas attendre, comme je ne veux pas comprendre quoi que se soit, qu'est ce qu'il a comprendre je t'aime c'est tout, pourquoi sa ne te suffit pas!?

Elle l'embrassa ensuite dans le cou remontant jusqu'à joue puis alla déposer un long baiser sur ses lèvres s'accrochant a lui comme si c'était la dernière chose qu'elle ferait.

Calior vit Lod complètement rouge, ne sachant plus ou se mettre et finissant par répondre qu'il ne pouvait pas le savoir de toute façon, étant coincer la contre le mur mal à l'aise.

Calior alla jusqu'à lui et lui sourit rassurant.
Calior: tu veux pas essayer?

Falhen se tendit, de plus en plus mal à l'aise. Il secoua la tête, commençant à être hors de lui.

"Rose, arrête ! Je ne veux pas, tout simplement, continuer ainsi me fait souffrir, et cela te fera plus souffrir encore ! Tu ne peux pas comprendre si facilement pour le moment, essaie de te mettre à ma place, incapable de dire un mot sur la situation pour des raisons bien précises !"

Il la repoussa doucement et ramassa le portable, le mettant dans sa poche en reculant un peu, la tête baissée. Il commençait à sentir un lourd poids peser sur ses épaules.

"N'insiste pas, plus tu feras ainsi, et plus je te fuirais. Je te demande d'attendre parce que je ne veux pas te perdre, mais je ne veux pas non plus que nous souffrions de ça. S'il te plait, laisse-moi un peu de temps... Quelques semaines, pas grand chose, mais cesse de me faire plus mal en insistant ainsi."

Il passa une main moite dans ses cheveux avant de relever les yeux vers Rose, une grimace de douleur sur le visage.

"Et regarde-moi maintenant : c'est moi qui passe pour un monstre dans cette histoire. S'il-te-plait, si tu ne peux pas comprendre les raisons de ton attente comprend au moins que je ne veux pas plus souffrir. Maintenant va te recoucher, il faut que tu te reposes encore, tu n'es pas encore en état."



Lod perdit son air vexé pour prendre un air plus choqué. Il sentit son cœur faire un bond de surprise dans sa poitrine, et son visage rougir de plus en plus. Mais c'étaient carrément des avances ?! Il enfonça le visage dans son écharpe, se mettant à croupis contre la vitrine comme pour se cacher en laissant échapper un long râle de gêne.

"T'es trop embarrassant !", s'exclama-t-il en direction de Calior.

Il attendit un instant, et déjà en voyait à la couleur de ses oreilles qu'il ne parvenait plus à calmer sa gêne. Il releva enfin la tête, le regardant par en dessous d'un air désolé et gêné :

"Comment tu veux que je connaisse la réponse à ce genre de question ?"

Calior sourit à sa réponse trouvant cela trop mignon.
Calior: alors je te laisse réfléchir à cette question Lod, mais d'ici quelques jours je te la reposerais et la il me faudra une réponse.
Il alla jusqu'à lui et déposa un baiser sur le front avant de partir les mains dans les poches pour se diriger vers chez Falhen, le pauvre il l'avait laisser seul alors qu'il devait vouloir rechercher comment retourner dans le passé.

Rose regarda Falhen partir lui demandant d'arrêter se genre de chose, mais c'était si dur de résister aussi..elle le trouvait si beau et si rassurant comment elle ne pouvait lui résister.

Rose: si tu veux..mais tu s'es que je ferait tout se que tu peux me demander..je ferait n'importe quoi pour te plaire...

Elle baissa les yeux puis se coucha sur le lit plaçant les draps jusqu'à son nez pour cacher son visage alors que les larmes coulaient discrètement sur ses joues.
Pourquoi attendre, à quoi bon qu'est-ce que cela changerait à leur relation?

Falhen retourna s'asseoir dans le fauteuil en se prenant la tête entre les mains. Il se mettait à détester ce qu'il était, ce qu'il pensait à propos de sa propres sœur. Il était vraiment ignoble... Mais alors que ses sombres pensées l'assaillaient, la porte de la chambre s'ouvrit, laissant Layla entrer. La jeune femme était dans sa tenue de tous les jours, une robe simple et charmante avec ses longs cheveux attachés d'un joli nœud retombant sur ses épaules. Elle fixa Falhen d'un air étonné en retirant son manteau.

"Eh bien Falhen ? Un souci ?"

Relevant les yeux, elle prit un air surpris en voyant Rose.

"Ah... euh... Bonjour...
-Layla, soupira Falhen en reprenant une pose se voulant décontractée. Si tu es là Calior ne tardera pas alors. J'ai ramené Rose ici parce que je l'ai retrouvée blessée dans la rue."

Layla prit un air assez incrédule ; Falhen évitait à tous prix d'expliquer toutes les raisons de ces blessures, il ne fallait pas que Rose sache.

Rose ne réagit pas toute de suite à cette personne qui venait de rentre puis se rendant compte que c'était une femme elle se redressa vers elle le regard sévère.
Rose: je peux savoir c'est qui elle?

Calior arriva bien vite à l'hôtel sans trop de difficultés repensant à Lod, il avait était directe cela n'était pas forcément la meilleur solution, mais dans le passé il n'aurait jamais oser une chose pareil de toute manière, d'ailleurs la vie ici était bien plus agréable que dans le passé en fin de compte..quel gâchis de perdre autant de connaissance pour retourner dans un monde d'incultes et de maladie.

Il alla vers la chambre de Falhen et rentra voyant Layla et Flahen puis il vit quelqu'un sur le lit cela le fit faire une grosse ne comprenant pas.

Calior: heu...Falhen?

Lorsque Rose se redressa, posant sa question d'un air visiblement jaloux, Falhen réagit du tac-au-tac sans retenir aucunement son agacement, lui-même à dire vrai surpris de cette soudaine réaction colérique :

"C'est une amie qui travaille ici, ça te va comme explications ?!"

Même Layla, face à ce ton de voix, pris un air surpris en se reculant. Falhen prit sa tête entre ses mains pour se masser douloureusement le front, l'air éreinté. C'est alors que Calior entra, l'air quelque peu surpris.

"Euh... Falhen ?
-Si c'est pour me demander ce qu'elle fait là demandez-lui !"

Il se releva, les larmes au bord des yeux, sortant de la chambre sans demander son reste. Il commençait à en avoir sérieusement marre, marre de ce présent, marre de ces sentiments, et même marre de Rose ; c'est dire. Descendant quatre à quatre les escaliers, il courut vers la sortie, mais s'arrêta soudain en percutant quelqu'un.

"Tiens ? Falhen ?
-F-Fyriam !", s'exclama Falhen avec surprise sans faire attention à sa manière de s'adresser à «Mr Mestres»...

Rose regarda Falhen s'énerver puis le vit partir rapidement, elle. Agissant la tête se sentant mal à l'aise tout d'un coup, qu'elle idiote, grâce à elle il était énerver contre elle comment faire pour se faire pardonner après sa..

Calior laissa passer Falhen qui semblait sur les nerf, le pauvre il devait en avoir vraiment marre de tout cela pour craquer comme sa, lui qu'il ne s'énerver jamais.
Calior alla s'asseoir sur le lit regardant Rose avant de l'écouter celle ci hésita ne comprenant pas ce qu'il faisait la mais fini par raconter ce qu'elle savait ou plutôt ce qu'avait dit Falhen à son sujet et comment il l'avait trouver.

Calior pris la main de Rose et regarda ces blessures qui commençaient à guerrier assez rapidement.
Calior: c'est rien d'ici se soir sa sera déjà mieux..

Rose fixa Calior puis fini par demander ce qu'il faisait la, celui ci répondit qu'il aidait Flahen à s'intégrer plus facilement au autres de la classe pour ne pas qu'il soit perdu durant l'année.

Fyriam se figea, l'air purement choqué.

"... Comment tu connais mon nom toi ?"

Falhen plaqua par réflex ses mains sur sa bouche, cherchant à toute vitesse comment retirer cette impolitesse de sa part ; Calior lui avait bien expliqué qu'appeler un professeur par son prénom c'était comme appeler un seigneur par le surnom que lui donnaient les paysans ! Quel manque de tact...

"Qui est-ce ?"

Cette fois-ci, le jeune homme releva la tête. Il cligna des yeux en voyant une femme, plutôt bien formée, accompagner le professeur. Une expression perplexe et méfiante se peignit sur son visage.

"Allons bon, et c'est que maintenant qu'il s'intéresse aux femmes... ?, souffla-t-il comme pour lui-même.
-Q-quoi ?!, s'étrangla Fyriam en devenant rouge tomate.
-Qu'est-ce que cela veut dire ?"

Le professeur se retourna d'une traite vers son accompagnatrice, laquelle semblait vraiment hors d'elle. L'idée même de sortir avec un homme homosexuel à l'origine semblait la répugner. Cette fois-ci, Falhen ne sembla pas plus gêné que ça, observant la scène avec grand intérêt.

"Alors comme ça tu es homosexuel ?!
-M-mais non voyons, ce gamin ne sait pas ce qu'il dit, c'est...
-Ne me touche pas, menteur !"

Fyriam ne put même pas la retenir qu'elle s'éloigna soudain, la tête haute. Le professeur resta un moment silencieux avant de tourner la tête vers son élève d'un air blasé et menaçant.

"J'espère au moins que tu as une explication sale gosse...
-Tu n'avais qu'à pas mentir à une femme impunément, c'est une règle d'or en tant qu'homme bon."

Fyriam lança un regard noir à Falhen, mais celui-ci se contenta de croiser les bras derrière la tête en haussant les épaules.

"De toutes manières tu l'aurais pas gardé longtemps celle-là : t'es même pas amoureux.
-Comment tu me parles toi ?!, fit Fyriam en l'attrapant par l'arrière du col de sa chemise avec une voix forte, lui arrachant un cri de surprise. Et comment tu peux dire ça ?
-Quand t'es amoureux tes sourires sont complètement stupides et t'as les yeux qui brillent", soupira Falhen en reprenant un air blasé.

Fyriam tilta, prenant un air surpris.

"Mais... D'où tu tiens ça ?"

Falhen afficha un sourire narquois en se libérant de l'emprise du professeur, passant à côté de lui avec les bras croisés derrière la tête d'un air désintéressé.

"Chais pas, si tu m'emmènes me changer les idées je m'en rappellerai peut-être...
-C'est quoi ce harcèlement ?, soupira Fyriam d'un air agacé.
-Je suis contrarié, besoin de marcher."

Le professeur prit un air interrogateur : Falhen avait reprit un air plus sérieux et perdu dans les pensées. Et, étrangement, cette expression ne lui était pas inconnue... Sans vraiment comprendre qu'est-ce qui lui avait pris, il se retrouva quelques minutes plus tard dans un parc, se laissant choir sur un banc en regardant Falhen flâner entre les arbres.

"Et maintenant je fais babysitter, soupira Fyriam en sortant son paquet de cigarettes, comme si j'en avait pas assez à m'occuper des gamins du collège et du lycée il faut aussi que je promène un de mes élèves.
-Tu me prends pour un chien ?"

Fyriam releva la tête d'un air surpris. Falhen s'était rapproché, l'air plus détendu et tout à fait innocent. Il semblait complètement à l'aise, étrangement... Un petit sourire parut au coin des lèvres du jeune homme :

"Remarque, t'as peut-être pas tout à fait tort, soupira-t-il avant de s'asseoir à côté de lui.
-Mouais... Sinon, tu m'expliques pourquoi tu sais tant de choses ?
-Ce genre d'informations qu'on peut soutirer à n'importe qui ?"

Fyriam tressaillit, l'air surpris. Falhen ricana, attrapant le col de l'homme pour le baisser légèrement et indiquer une cicatrice placée à la jointure entre l'épaule et le cou du professeur :

"Cette cicatrice, c'est dû à un couteau, une dague de quinze centimètres de long avec pommeau en argent et lame recourbée...
-Qu...
-Et les cicatrices sur ton torse sont dues à des bris de verre, à l'exception d'une sous ton thorax, plus large.
-Comment... ?"

Falhen ne laissa pas le temps à Fyriam de réagir, se couchant soudainement sur le banc en laissant sa tête reposer sur ses genoux, les yeux fermés avec un sourire en coin.

"Quand quelqu'un que tu apprécies a des soucis, tu te sens aussitôt extrêmement mal, et si c'est la personne que tu aimes tu ne la lâches plus. Tu n'aimes pas vraiment qu'on t'appelle Monsieur ou qu'on te vouvoie, tu te sens vieux.
-C'est...
-Pourtant tu n'as que la trentaine et un nom étrange dont tu ne te rappelles pas tout à fait l'origine. Parfois, quand on te demande quelque chose que tu ne sais pas sur ton passé d'ailleurs, tu dois avoir quelques flash étranges, non ?"

Fyriam resta silencieux, observant Falhen avec attention. Ce dernier entrouvrit un œil avec un sourire moqueur : il savait qu'il avait raison sur toute la ligne. Le professeur laissa échapper un gloussement et finalement éclata de rire, posant sa main sur la tête de Falhen pour lui ébouriffer les cheveux, à sa grande surprise :

"Waah !
-T'as pas complètement tort gamin, y'a juste une erreur.
-Hein ?"

Fyriam se pencha légèrement, comme pour sentir la bonne odeur de la douce chevelure du jeune homme, lui arrachant une mine ahurie.

"Je ne peux rien dire sur quand je suis amoureux, je ne l'ai jamais vraiment été selon tes dires.
-Oh... mais vire ta tête de là sale pervers !!"

Falhen repoussa soudain le visage du professeur, lui arrachant un cri de surprise : il ne s'attendait pas à être rejeté de la sorte alors que son élève s'était littéralement couché sur lui. Par réflexe il repoussa à son tour la main de Falhen, mais celui-ci répondit au geste en lui mordant deux doigts, lui arrachant une plainte pitoyable alors qu'il tentait de libérer sa main.

"Mais ça va pas, sale bête enragé ?!!
-T'imagines pas des choses sale homo !
-Répète encore ça et je te déshabille gamin !
-Quoi ?!
-À poiiil !"

Falhen poussa un cri en tentant de s'échapper alors que Fyriam le retenait par le haut, se démenant pour le lui retirer alors qu'il criait et riait de plus belle à force de se faire chatouiller ; ils n'arrêtèrent que cinq bonnes minutes plus tard, s'enfuyant du parc avec des airs embarrassés : les passants commençaient sérieusement à les dévisager d'un air choqué. Ils marchèrent alors en direction de l'hôtel, dans un bien piteux état : Falhen avait les vêtements froissés et abîmés et quelques marques rouges sur la joue à force de se prendre des baffes alors que Fyriam avait les doigts douloureux de s'être fait mordu à chaque fois, et semblait avoir visiblement perdu sa cravate sur la banc du parc. Il adressa un regard accusateur à Falhen.

"Tout ça c'est de ta faute.
-B... Qui a voulu me déshabiller déjà ?
-N'en parlons plus !", s'empressa de rectifier le professeur en détournant la tête.

Falhen lui adressa un sourire narquois avant que Fyriam ne retourne la tête vers lui, le dévisageant un instant. Ils s'arrêtèrent alors devant l'hôtel, Falhen lui adressant un regard perplexe et méfiant alors que l'intensité de son regard se faisait plus insistante.

"Falhen.
-Quoi ?"

Il poussa cette fois-ci un autre cri quand Fyriam lui vola un baiser, lui ébouriffant les cheveux.

"Qu... ?!!
-Là, je me rappelle de tout", plaisanta Fyriam.

Falhen prit un air surpris et interrogateur et le chef bandit lui ébouriffa les cheveux :

"Je savais que tu me disais quelque chose, sale gosse va. Mener en bateau son mentor, tu mériterais que je te viole tiens."

Falhen eut pour soudain réflexe de repousser la main de Fyriam, lui arrachant un éclat de rire alors qu'il lui souriait aimablement.

"Tu es plus détendu, alors ?
-Eh bien..."

Le jeune bandit baissa la tête, embarrassé, mais finalement finit par approuver d'un léger signe avec un sourire rassuré.

"On peut dire, oui.
-Alors c'est tout ce qui compte. Mais si je comprend bien, je ne suis pas le seul à avoir tout oublié ?"

Falhen hocha la tête, expliquant rapidement tout à Fyriam. Ils virent même Layla qui repartait chez elle au cours de la discussion, si bien que Falhen ne laissa le professeur que lorsqu'il croisa la jeune femme de ménage, remontant dans sa chambre alors que les deux adultes rentraient ensemble en discutant calmement. Falhen entra dans la chambre, s'attendant à ne plus y voir Rose mais fut surpris, au contraire, de toujours la voir ici. Ainsi que Calior...

"Mais... Vous n'êtes pas rentrés ?"

Il arrangea sa chemise, avançant d'un air plus calme et surtout curieux à propos de leur présence.

"Il est tard, je pensais que je serais arrivé trop tard pour vous voir. Vous avez appelé les jumeaux pour Rose ?"

Rose avait passer l'aprem à parler avec Calior de tout et de rien, elle se sentait mal d'avoir ainsi à Falhen, il était partie énerver et elle ne savait pas comment réagir, elle n'arretait pas de dire qu'il l'aimait mais il la repousser à chaque fois lui disant d'attendre mais d'attendre quoi?

Calior essaya de lui expliquer que c'était compliquer et qu'il fallait effectivement attendre mais elle avait du mal à le croire pensant s'excuser au près de Falhen mais le soir venu pensant qu'il se rait content de la voir, elle le vit rentrer avec des vêtements tout froisser et les joue rougie, mais qu'est-ce qu'il avait fait comme sa?

Calior fixa Falhen ne comprenant pas non plus et se leva pour partir ne voulant pas déranger, mais Rose resta la toute bête et se contenta de prendre son portable que Falhen avait laisser sur la table avant de partir pour demander à ses frères de venir la chercher en voiture..
Puis elle s'assit sur le lit, elle avait quasiment envie de pleurer en le voyant lui parler ainsi, comme si elle déranger.

Rose:...non je vais pas rester plus longtemps de toute façon..je ne voudrais pas déranger...
Calior regarda Rose puis soupira avant de partir regardant Falhen une dernière fois dans l'état ou il était puis partie.

Falhen cligna des yeux, assez surpris de voir les réactions des deux autres. Quoi, qu'avait-il donc fait ? Il passa une main dans ses cheveux en bataille pour les ramener en arrière, refermant la porte derrière Calior après lui avoir souhaité une bonne soirée et alla s'asseoir sur le fauteuil près du lit et donc de Rose.

"Qu'y a-t-il ?", lui souffla-t-il en penchant la tête sur le côté.

Visiblement il ne voyait pas du tout dans quel était il était rentré : une joue complètement rouge et l'autre à moitié, les cheveux plus débraillés que jamais, la chemise avec deux boutons ouverts qui semblait avait été tirée en tous sens - ce n'était pas tout à fait faux - et semblant plus détendu que jamais. Pour tout dire, si Rose savait le pourquoi du comment il ne savait même pas si elle ne lui en aurait pas voulu une fois de plus. Mais haussant les épaules il se contenta de lui adresser un petit sourire :

"Tu m'attendais, c'est ça ?"

Il se laissa choir dans le fauteuil avec un long soupir, arrangeant un peu sa chemise.

"Si j'avais su, je serais rentré plus tôt. J'ai fais un tour, je serais parti moins loin si j'avais su, mais comme j'ai croisé quelqu'un..."

Rose ne voulait pas réagir au propos de Falhen, mais quand celui s'habiller tout en racontant sa promenade mais quand il avoua tranquillement qu'il avait croiser quelqu'un elle se leva du lit d'un coup les yeux brillant près à pleurer d'un coup.

Rose: Pourquoi tu me dit sa? Tu arrive après être partie semblant énerver et tu revient en me demandant ce que je faisais encore la, alors que tu es à moitié débrailler et rougissant et en plus tu me dit que tu était avec quelqu'un!

Elle posa ses mains sur ses yeux commençant à pleurer.
Rose: comment tu peux me traiter comme sa?
Elle se laissa retomber assise sur le lit pleurante.

Calior qui sortait vit dehors une grande voiture arrivait voyant bientôt deux jeune gens y sortir, c'était Koaru et Hatai qui semblaient presser de retrouver Rose.
Calior alla vers eux calmement.
Calior: elle va bien ne vous inquiétez pas..elle est au deuxième étage, chambre 23.

Puis il se contenta de partir tranquillement les mains dans les poches.

Falhen écarquilla les yeux en manquant de s'étouffer. Rougissant ?! Il passa sa main sur sa joue et laissa échapper une légère exclamation de douleur, une larme nichée au coin de l’œil et l'air boudeur.

"Des rougeur hein ? J'ai cru qu'il allait me démonter ce con à coup de baffes, j'ai pas fais ça par pur plaisir hein !"

Il se rassit en soupirant, arrangeant sa chemise, mais à force d'entendre Rose pleurer il se releva, allant s'asseoir à côté d'elle en la prenant doucement dans ses bras, comme le ferait normalement un frère pour se faire pardonner auprès de sa sœur, posant simplement sa tête sur son épaule.

"Hé, va pas t'imaginer des choses, je n'ai pas vu une autre fille... J'ai juste croisé un ami et on s'est un peu chamaillé, ça arrive à tous les garçons, à force de trainer avec Faldhur je pensais que tu le saurais, non ?"

Il ricana un peu avec cette idée, ajoutant avec un sourire :

"D'ailleurs, tu sais pas qui est venue me voir quand tu trainais avec lui ? Tu devineras jamais qui peut être jalouse du fait que tu sois avec lui, je l'aurai pas su j'en aurai bien ris je pense. Mais déjà, songer un instant que tu puisses tomber amoureuse de lui j'y ai pas cru..."

Il caressa doucement son dos en continuant de parler un peu d'une voix douce et rassurante. Il avait besoin de vider son sac, comme pour rattraper le temps qu'il n'avait pas vécu à ses côtés dans cette ville qui lui était inconnue. Mais alors qu'il parlait tranquillement avec elle, Koaru et Hataï se rapprochaient de plus en plus de la chambre, tentant de se retenir de se presser pour ne pas donner mauvaise impression...

Rose regarda Falhen s'asseoir à côté d'elle alors qu'il parla avec une gentillesse très rassurante, parlant de Faldhur et du faite que quelqu'un puisse en être jaloux la surprenait beaucoup.
Elle arrêta de pleurer et se calma un instant avant de lever la tête vers lui pour l'écouter.

Rose: désolé d'avoir si peur de te perdre..mais j'ai l'impression que tu m'aime pas comme tu le dit..j'ai plutôt l'impression que tu as était déçu par ce que tu as découvert, est-ce que j'ai tort?

Elle baissa les yeux ne sachant plus ou se mettre, si elle avait tort et elle aurait voulu, elle ne l'embêterait plus et se contenterai de l'attendre comme il lui avait demander et si tout se passer bien peux être qu'elle finirait par pouvoir sortir avec lui sans devoir se cacher ou qu'il la repousse.

Elle leva tout de même les yeux pour le regardait quand il répondra à sa demande, elle allait peux être enfin savoir pourquoi il était aussi bizarre.

Falhen resta longuement silencieux face à la phrase de Rose. Lorsque celle-ci se décolla de son torse pour l'observer avec curiosité, il ferma les yeux, laissant échapper un soupir. C'est le moment que choisirent les jumeaux pour entrer.

"Ro..."

Hataï ramena un doigt devant les lèvres de son frère pour lui intimer le silence alors que Falhen détournait la tête. Il ne prêta même pas attention à leur arrivée, non pas qu'il ne les avait pas remarqués mais il avait plus important à faire. Il baissa la tête, les mains croisées entre ses genoux, réfléchissant un instant avant de répondre, d'une voix douce mais pleine d'assurance, les yeux mi-clos :

"Je n'ai pas vraiment été déçu de ce que j'ai découvert Rose. Tu es une fille formidable, avec un esprit très doux et agréable. Tu es vraiment une fille parfaite, mais ce n'est pas ce que je recherche. Tu vas sans doutes m'en vouloir Rose, en un sens j'aime quelqu'un d'autre... Je ne me suis pas joué de toi cependant, mes sentiments étaient sincères, mais tournés vers une sorte... d'autre personnalité... de toi-même..."

Il rougit, se mordant la lèvre. Celle qu'il aimait n'était pas la Rose du futur devant laquelle il se trouvait, mais sa propre sœur, Rose Delacour. Malgré les liens du sang il savait que c'était vers elle qu'il était irrémédiablement attiré. Il ne craignait pas vraiment cela, après tout après les relations qu'il avait eues avec Fyriam... Mais malgré tout, cela le terrifiait. Il releva la tête, le regard atrocement triste, mais un sourire chaleureux aux lèvres.

"Tu es vraiment une fille extra Rose, j'ai honte même d'avoir pu être aimé par quelqu'un d'aussi merveilleux que toi, moi qui ne suis rien au fond... Je suis vraiment pathétique, je me suis laissé avoir par ma stupidité..."

À cette phrase, il rit nerveusement, mais son sourire était amer et des larmes coulaient sur ses joues. Il détourna à nouveau les yeux, reprenant une expression plus froide sans cesser de pleurer. Mais essuyant ses larmes, il passa son bras par dessus les épaules de Rose pour la rapprocher à nouveau de lui et l'enlacer. Hataï et Koaru se regardèrent tristement face à cette scène, n'osant pas réagir ni l'un ni l'autre alors que Falhen posait sa tête contre l'épaule de Rose pour y pleurer silencieusement, murmurant :

"Rose, mon amour pour toi n'était pas faux, mais il ne faut pas que je me voile la face, je te ferais souffrir. Ma personne n'est guère aussi humble que la tienne, l'innocence que le Seigneur t'a offerte ne doit pas s'abuser d'un intérêt médiocre que peut lui porter une misérable créature telle que je le suis en ce jour... Alors Rose, je t'en prie, pour toi, attend un peu..."

Il se releva très légèrement pour approcher ses lèvres de son oreille, soufflant d'une voix assez basse pour que les jumeaux ne l'entendent pas :

"Tu te rappelles Rose ? Je suis un sorcier, certaines choses pour moi sont évidentes et pas pour les autres. Dans quelques temps, tu reverras un jeune homme que tu connais bien, et tu te rendras compte que c'est pour lui qu'a battu et battra ton cœur. Si cela n'arrive pas, je veux bien vendre mon âme au Diable et t'offrir mon cœur..."

Il se redressa un peu plus, et son visage vint se poser contre celui de Rose, front contre front, alors que de ses yeux il scrutait le regard larmoyant de la jeune fille, un sourire plus doux que jamais aux lèvres. Il se sentait morose, blessé, misérable, mais à la fois une lueur de bonheur et de liberté réchauffait son cœur alors qu'il caressait doucement les cheveux de Rose... les longs cheveux bouclés de sa sœur...

"Vit une vie meilleure qu'avec moi Rose."

Il se pencha légèrement, l'embrassant pieusement du bout des lèvres, et se releva du lit en prenant délicatement sa main comme celle d'une princesse, tournant la tête vers les jumeaux avec un sourire qui lui allait bien mieux, un de ces sourires plein d'assurance et amusés qui étiraient ses traits en une mine moqueuse mais charmante :

"Excusez-nous de vous avoir fait attendre, merci d'être venus récupérer Rose.
-C'est tout à fait normal", répondit timidement Hataï avec un sourire alors que Koaru baissait la tête, silencieux.